Après 3h d'attente à Amman pour le transfert à Acquaba, trois demandes en mariage, une arnaque au taxi, j'arrive enfin à l'hôtel. Enfin je ne pense pas que l'on puisse vraiment le qualifié d’hôtel, j'ai l’impression d'arriver comme un cheveux dans la soupe. Personne à l'horizon, ni réceptionniste, ni clients, ni employés d’hôtel, rien ni personne, même pas un chat, je suis seule. Je crie quelque peu à l'aide et je vois sortir d'une tente de bédouin un jeune homme aux pieds nus s'avançant vers moi le style 'Mais qui c'est celle-là'. Faisant voir mes papiers de réservation réservé quand même trois mois à l'avance, il prend nonchalamment une clé et me demande de le suivre. Nous passons devant la-dite tente dans laquelle trois de ses trois convives sont entrain de se prélasser et il me montre ma chambre à 10 mètres. Là aussi le mot chambre est quelque peu rajouté. Je me trouve dans une pièce qui n'est pas terminée, la porte d'entrée ne se ferme pas (j'ai fais une photo pour preuve au cas où !), j'ai dû mettre devant le frigo qui était de toute façon vide et débranché, par sécurité devant la porte, on ne sait jamais. Un matelas qui ne mérite pas ce nom (j'ai l'impression qu'ils sont mis de la ferraille dedans tellement il est dur et inconfortable, j'ai dû mettre une couverture en dessous pour le ramollir quelque peu), le drap du dessous était couvert de tâches propres mais indéterminées, (suite à 'quels endroits conseilleriez-vous)